La mairie de Lorient a fait évacuer le mercredi 2 décembre la maison des syndicats contraignant l’Union Locale et l’Union Départementale à vider les locaux en deux jours. La brutalité de l’annonce et le flou sur l’avenir de notre activité syndicale doivent nous conduire à la vigilance. A l’heure actuelle et à partir des éléments mis à notre disposition, nous n’envisageons pas de quitter la maison des syndicats de manière définitive.
La maison des syndicats, symbole de la résistance de la CGT
La maison des syndicats n’est pas un bâtiment municipal comme les autres. Elle est le symbole de l’implication de la CGT dans la résistance et de la solidarité qu’elle à apporté aux Lorientais. En effet, après la seconde guerre mondiale, la CGT a reversé la totalité des dommages de guerre qu’elle a perçu à la ville de Lorient afin de reconstruire la ville détruite par les bombardements. Une fois la ville reconstruite, la ville s’engageait à construire la maison des syndicats. Nous considérons que cet engagement dure toujours et que la mairie se doit de remettre en état nos locaux.
Un rapport d’expertise absent
Si nous connaissions la vétusté des bâtiments depuis longtemps, nous n’avons toujours aucune information sur l’état réel de la maison des syndicats. En effet, la mairie nous a mis à la porte sans nous communiquer le document d’expertise sur lequel elle base sa décision. Nous ne savons pas non-plus si des travaux de rénovation peuvent être entrepris et pour quel coût. En l’absence de données objectives, nous ne pouvons envisager un déménagement définitif de nos locaux.
Solution provisoire à l’Orientis
La mairie compte mettre à notre disposition des locaux à l’Orientis. La surface de ces locaux est bien inférieure à celle de Cosmao et nous ne disposons pas pour l’instant du matériel nécessaire pour un fonctionnement à peu prêt normal. Cependant, notre activité auprès des salarié.es doit reprendre dans les plus brefs délais. Nous acceptons donc cette proposition tout en rappelant son caractère provisoire.
Nous revendiquons
Dans l’immédiat :
- Le matériel nécessaire pour pouvoir continuer notre activité (photocopieur, ordinateurs, mobilier…).
- L’accès au document d’expertise utilisé pour nous mettre à la porte.
Pour la suite :
- La bataille pour nos locaux syndicaux doit être menée avant tout pour se maintenir à Cosmao autour du tryptique : expertise/réparation/rénovation.
